Furusawa : « les problèmes entre Lorenzo et Rossi ont commencé quand Nakajima s’est mis à préférer l'Espagnol »

Discret jusqu’il y a peu, Masao Furusawa, le père de la M1, n’a cessé, en 2012 d’être sur le devant de la scène.
On se souvient notamment du vacarme qu’avait créé la visite qu’il avait rendue à Filippo Preziosi, l’ancien directeur du Reparto Corse de Ducati.

Il y a quelques jours, c’est encore lui qui avait lâché un pavé dans la mare en révélant que le retour de Rossi chez Yamaha était le fruit de la volonté du département marketing contre l’avis du département course.
Voilà maintenant qu’il se lâche sur son ancien collègue et manager général du développement chez Yamaha, Masahiko Nakajima, qu’il tient pour responsable des tensions entre Rossi et Lorenzo. « Avant que Jorge n’arrive chez Yamaha, Nakajima aimait beaucoup Valentino. Ensuite, il s’est mis à préférer Jorge car il est parfois difficile de négocier avec Valentino alors que Jorge était jeune et qu’il était facile de traiter avec lui».
Pour Furusawa, le retour de l’Italien va créer une situation que personne, chez Yamaha, ne sera capable de gérer.
« Je pense que Rossi et Lorenzo se battront beaucoup. Ce sera un bon spectacle, mais ce sera aussi un gros problème pour Yamaha. Je ne vois personne pour gérer une situation qui, à mon avis, va devenir de plus en plus difficile à gérer ».
Pour corser le tout, Furusawa (qui n’a décidément pas sa langue en poche) révèle que depuis les négociations entre Lorenzo et Honda, la relation, entre Nakajima et l’Espagnol, s’est également détériorée.
« Avec Lorenzo, tout s'est bien passé chez Yamaha jusqu'à ce qu'ils soient mis au courant de ses négociations avec Honda au début de 2012. Nakajima a vraiment été blessé et a changé d'attitude envers lui. Il a compris que Jorge se comportait comme les autres pilotes, dans le sens où il s'occupe de ses intérêts.
Valentino revient dans cette atmosphère, et je n'ai aucune idée de ce qui va se passer ».
Rossi s’apprête donc à faire son retour dans un garage qui sent la poudre et on peut se douter qu’il n’hésitera pas à allumer la mèche si le besoin s’en fait sentir.

Agostini : « Rossi – Lorenzo ? Quand vous avez deux coqs dans un même poulailler… »

Avec toutes leurs déclarations de bonnes intentions, on se dit qu’en 2013, nous ne devrions plus revivre les tensions qui avaient altéré les relations entre Rossi et Lorenzo.
Pourtant, la plupart des observateurs restent sceptiques quant à la mise en pratique de ce « pacte de non-agression ».

Au premier rang des incrédules, on retrouve Giacomo Agostini qui, avec ses 14 saisons, ses 15 titres de champion du monde mais également grâce son rôle de team manager, sait ce qu’il en est des relations entre équipiers. Il l’a dit à la Gazzetta dello Sport.
« Valentino et Jorge ont grandi par rapport à l’époque où ils étaient coéquipiers mais il sera impossible pour eux de faire une saison complète en tant qu'amis.
Quand vous avez deux coqs dans le même poulailler, il y a toujours un qui veut être plus coq que l'autre."

J'ai vécu cela avec Hailwood, Read et Bergamonti: ce que vous voulez le plus, c'est gagner des courses en devançant tous les pilotes qui ont la même moto que toi, parce que c'est là que vous voyez qui est le plus fort.
Si vous êtes derrière quelqu'un avec une moto différente, la situation n'est pas aussi mauvaise, car il s'agit d'une comparaison déséquilibrée ».

Mais au final, être amis, ce n'est pas ce qu'on leur demande.

De toute facon ils savent tres bien que celui qui roule le plus vite...





... c'est MOIIIII ! Sans rancune les gars !



je vous laisse la gloire ! moi je garde l'Hayabusa !

moi c'est pazs la gloire que je recherche mais si je pouvais avoir juste 1 ou 2 % de leur compte en banque ça me dirait bien

Le calme avant la tempête ? pour le moment

la vidéo

Ne nous trompons pas !

Les premiers qui ont besoin de confrontation
ont pour noms les journalistes.

Ensuite les Fans.

Si nous prenons pour exemple les Yam's boy's il est tout naturel qu'ils se confrontent, mais est-ce que cela empêche le respect mutuel ? Non je ne crois pas !

La nouvelle boîte de Rossi et Lorenzo, c’est bien mais pas encore assez


La seconde journée des essais privés de Yamaha à Brno s’est achevée et si officiellement, nous n’avons reçu aucune nouvelle de la part d’Iwata, elles nous sont arrivées par l’effet conjugué de Pavel, gérant du site tchèque des fans de Valentino Rossi et présent sur place et du toujours excellent David Emmett de Motomatters.


Si le premier cité nous apprend, aujourd’hui, que Jorge Lorenzo a amélioré son chrono et que Valentino Rossi semble avoir cassé une boite de vitesses, il a surtout permis au second, grâce à l’audio de ses vidéos, d’analyser la vitesse du changement de rapport de la M1 équipée de sa boîte seamless.
C’est, bien entendu, la principale information à retirer d’un test qui, au final, n’était destiné qu’à ça.
Nous retiendrons donc d’abord le fait que la fiabilité n’est pas encore au rendez-vous puisque Rossi en a cassé une et ensuite, grâce à David, nous savons que cette évolution permettra à Yamaha de gagner 22 millièmes de seconde à chaque changement de rapport comparé à son ancienne boîte.  
Ainsi, chaque changement prendrait 16 millièmes de seconde alors qu’avec la boîte classique et son quickshifter, monter ou rétrograder prenait 38 millièmes de seconde.
Toutefois, et l’information vaut le détour, David nous apprend également que le changement de vitesse, chez Honda, ne prend que 9 millièmes de seconde.
Un bon début donc mais il semblerait qu’il reste encore un peu de travail sur cette évolution. Dès lors, il est tout de même peu probable de la voir apparaître, sur les M1, dès les prochains rendez-vous.

 

Rossi et Lorenzo sont passés au ‘seamless’

C’est hier, à Brno, dans la discrétion la plus totale, que Jorge Lorenzo et Valentino Rossi ont testé la nouvelle boîte de vitesse ‘seamless’ de Yamaha.

Rappelons tout de même que si cette boîte est une nouveauté pour les motos aux diapasons, elle est présente sur les RC213V de Honda depuis deux saisons.
Si on en croit GPOne, les pilotes ont effectué une soixantaine de tours et ont travaillé de 10 à 18 heures.
Ils avaient à leur disposition, une moto équipée d’une boîte de vitesse classique et de son quickshifter et d’une autre équipée du seamless.
Si les premières impressions ont semblé positives, rien de plus précis n’a cependant filtré des box du circuit tchèque.
Mais vu que les tribunes étaient ouvertes au public, on a tout de même pu trouver certaines images et force est de constater que sur la fin de la vidéo, on peut entendre une certaine différence de sonorité au passage des rapports.


A vous de juger…